L’obtention d’un diplôme universitaire est précédée par la rédaction d’un mémoire. Il est réalisé par l’étudiant et placé sous le signe de la recherche scientifique. Ce document de plusieurs pages doit respecter des normes formelles et rédactionnelles spécifiques. Pour rédiger une note de bas de page, il faut mettre en petites capitales le nom du ou des auteur (s). Il y a des règles à suivre en matière de méthodologie de mémoire.

Quelle est la méthodologie pour rédiger un mémoire ?

La rédaction d’un mémoire est nécessaire pour valider vos cinq années d’études. Cela prouve également que vous êtes en mesure de mener des recherches de façon autonome.

La méthodologie permet de conduire la recherche. Elle englobe plusieurs éléments : formulation des hypothèses, références bibliographiques, structuration de l’argumentation, etc.

La détermination du sujet de recherche

Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte pour le choix du sujet du mémoire. On distingue entre autres vos goûts personnels, la faisabilité de l’enquête, la valorisation future du mémoire sur le plan professionnel et l’attrait visuel.

Le choix d’un directeur de mémoire

Pour choisir votre directeur de mémoire, vous devez prendre en compte sa capacité d’encadrement. Il vous aide à définir votre sujet ainsi que la problématique et vous facilite l’accès au terrain pour la collecte de données empiriques. Pour cette raison, vous devez choisir un directeur de mémoire disponible dont la spécialité s’accorde avec votre thématique.

La construction de la problématique de mémoire

Après avoir trouvé le sujet, il faut en tirer une problématique qui traitera la question du point de vue scientifique. La problématique est construite sur la base d’une réflexion fondée sur des entretiens, des lectures, des recherches, etc.

La collecte des données empiriques (le travail d’enquête)

Un travail d’enquête peut revêtir plusieurs formes : questionnaires, entretiens, travail sur des archives, etc. C’est une période de travail assez longue durant laquelle vous devrez travailler sur des éléments empiriques et choisir entre des études qualitatives et quantitatives ou les deux.

Il faudra par ailleurs vérifier empiriquement les hypothèses liées à votre problématique. Il est important de procéder rapidement à la collecte des données afin d’avoir le temps de les analyser avant qu’elles ne soient intégrées au texte.

Aide pour écrire la méthodologie du mémoire

La rédaction d’un mémoire n’est pas chose facile. Il peut être judicieux de solliciter l’aide d’experts qui vous garantissent un travail de qualité. Nos professionnels connaissent les techniques de rédaction d’un mémoire. Ils vous proposent des tarifs hautement compétitifs en fonction du nombre de pages, du type de projet et des corrections à effectuer.

Quel choix méthodologique effectuer ?

Voici les grandes lignes des éléments de choix méthodologiques :

  • définir le champ de recherche (a gestion de la PME ou le chômage) ;

  • déterminer le sujet de la recherche : c’est-à-dire ce que vous vous proposez d’étudier dans le cadre du champ de recherche (la stratégie d’exportation des PME ou la fixation des prix agricoles) ;

  • formuler une question de recherche (ce à quoi l’étudiant va tenter de répondre) ou une hypothèse de recherche (ce que l’étudiant va tenter de valider) : est-ce que la stratégie d’alliance est bien adaptée au développement international de la PME ? Quelles sont les méthodes de fixation des prix dans l’agriculture qui semblent les plus efficaces ?

Pour justifier le choix méthodologique, vous présenterez deux orientations méthodologiques de base à la disposition du chercheur en économie et en gestion et des sciences de gestion : la méthode inductive et la méthode déductive.

La méthode inductive

Il s’agit de la méthode la plus scientifique et la plus réaliste, puisqu’elle part des faits pour arriver à l’idée qui constitue l’hypothèse. C’est de cette confrontation avec les phénomènes et la réalité que naissent les hypothèses.

Une hypothèse peut être induite de manière intuitive. Au lieu d’être la conclusion d’un raisonnement logique, nourri de nombreux faits et solidement argumenté, elle naît d’une idée qui émerge de la confrontation et de l’examen d’éléments qui ne sont pas nombreux, mais sont jugés particulièrement significatifs et éclairants pour le chercheur.

Une hypothèse peut être induite rationnellement. Cette approche consiste à explorer longuement les faits observés et à élaborer rationnellement une hypothèse en prenant en compte le maximum d’informations, dans l’optique de rester fidèle à la réalité.Une hypothèse peut être induite en suivant la méthode Serendipity. Elle consiste à formuler une hypothèse née de l’observation d’un fait isolé, inattendu et (statistiquement) aberrant, qui ne peut être expliqué par les hypothèses précédemment adoptées ou au regard des théories établies. Cette approche comprend une référence théorique, car si l’hypothèse naît effectivement des faits, la signification de ces derniers réside dans leur confrontation avec les hypothèses ou les théories qu’ils contredisent.

La démarche inductive est une base importante du processus de recherche, surtout lorsque vous vous trouvez dans un domaine neuf. Avec cette approche, vous partez d’observations limitées pour déduire des hypothèses et des théories.

La méthode déductive

Le chercheur s’appuie sur des idées préexistantes pour déduire l’hypothèse.

L’hypothèse peut être déduite d’une théorie déjà formulée : ici, le phénomène est particulier et peut être relié à une théorie plus générale. C’est dans cette théorie générale que l’on cherche les éléments explicatifs.

L’hypothèse peut faire l’objet d’une déduction à partir de travaux antérieurs. Elle est établie sur la base des hypothèses utilisées par d’autres chercheurs qui, dans des circonstances identiques, ont été plus ou moins avérées.

À la limite, vous pouvez, dans cette perspective, établir une grille d’hypothèses déjà utilisées pour un type de phénomène donné que vous tenterez d’appliquer successivement au phénomène sur lequel vous travaillez. Cette méthode met en évidence l’intérêt pour le chercheur de connaître les travaux déjà publiés sur le sujet.
L’hypothèse peut aussi se déduire par analogie. Pour formuler une hypothèse sur les phénomènes sociaux, par exemple, on les rapproche de phénomènes d’une autre nature (par exemple la biologie) et on importe les idées formulées à leur sujet.

Pour construire le modèle hypothético-déductif, on part d’un postulat pour interpréter le phénomène étudié. Ce modèle permet de générer, par un simple travail logique, des hypothèses, des concepts et des indicateurs auxquels on pourra chercher des correspondances dans la réalité.

La méthode déductive, qui consiste à déduire des hypothèses à partir de théories ou de travaux existants, peut être appliquée à un objet de recherche dans la mesure où il existe de nombreuses publications qui y sont afférentes.

Une recherche peut parfaitement passer d’une approche inductive à une approche déductive (et inversement). Mais sans opposer ces deux techniques, la délimitation de la recherche déterminera, en partie, la ou les méthodes utilisées dans le mémoire.

Les différentes étapes de la procédure de recherche

Un travail de recherche se fait suivant plusieurs étapes.

  • Trouver un thème de recherche : certains établissements universitaires vous proposent des sujets. Choisissez un thème qui vous inspire réellement et qui est pertinent au regard de vos ambitions professionnelles. Faites attention à certains éléments pour définir votre thème de mémoire. Assurez-vous que la documentation pour le thème choisi existe, est facile d’accès, met en valeur votre cursus professionnel et vous inspire.

  • Explorer la documentation existante : cette action vous permet de définir les concepts en jeu, d’identifier les modèles théoriques et les outils méthodologiques utilisés pour les travaux universitaires et de procéder à l’examen critique des recherches qui existent sur le sujet.

  • Problématiser : la problématique est la pièce maîtresse de votre mémoire. C’est la question centrale à laquelle vous essayez de répondre. La problématisation vous permet de faire émerger un questionnement sur le sujet et de le spécifier à un domaine, un public spécifique, etc.

  • Définir des hypothèses : cette étape permet de proposer des réponses à votre problématique.

  • Choisir la méthode empirique à utiliser : vous réussirez cette étape en répondant à quelques questions : qu’est-ce que je veux mesurer ? Qui faut-il que j’évalue ? Comment vais-je élaborer mon enquête ?
  • Faire l’analyse et l’interprétation des résultats : c’est à ce niveau qu’il faut vérifier la validité de vos hypothèses, trouver un compromis entre la pratique et la théorie et proposer des modèles d’explications des phénomènes observés.

Quelles sont les différentes approches de recherche pour un mémoire ?

Suivant la discipline et l’objectif du travail de recherche, il faut adopter la méthode de recherche la plus appropriée.

La démarche qualitative

  • Approche : approche exploratoire cherchant à construire un objet théorique.

  • Objectif : Recherche ayant pour but d’analyser, d’expliquer, de comprendre l’opinion, la perception, le comportement dans un contexte, une situation spécifique.

  • Dans quelles conditions l’utiliser :

    • pour des domaines de recherche encore peu connus ;
    • pour appréhender la nature des forces à l’œuvre sur un sujet (on tente de répondre à la question : pourquoi les gens pensent-ils de cette manière ou agissent-ils ainsi ?) ;
    • pour cerner les composantes d’un phénomène (exemple : les facteurs de fidélisation, le vote électoral des 18-24 ans, etc.)
  • Avantages : une démarche qui permet d’analyser les discours, de mettre en évidence de nouveaux paradigmes et phénomènes.

  • Démarche subjective qui ne génère pas de données statistiques et qui est difficile à extrapoler à l’ensemble de la population.

La démarche quantitative

  • Approche : approche de confirmation qui cherche à tester un objet théorique.

  • Objectif : Recherche ayant pour but de mesurer, décrire, évaluer des concepts représentés par des variables mesurables.
  • Dans quelles conditions l’utiliser :

    • pour gérer des données métriques ;
    • pour vérifier la validité d’une hypothèse ;
    • pour apprécier les phénomènes quantifiables ;
  • Avantages : validité externe, objectivité (perspective positive) et rigueur.
  • Limites : analyse peu flexible, discours rationalisé et obligation de maîtrise des outils statistiques.

Comment bien rédiger un mémoire ?

La rédaction de mémoire est une mission qu’il faut effectuer avec beaucoup de soin pour garantir une bonne note finale. Cependant, peu de personnes connaissent les techniques pour rédiger un bon mémoire. Il est possible de les apprendre, mais ce n’est pas évident de pouvoir s’en servir à bon escient, car les maîtriser requiert du temps.

Pour éviter de commettre des erreurs qui vous exposeront à de lourdes sanctions, vous pouvez choisir de vous faire accompagner par nos experts en rédaction de mémoire. Notre équipe dynamique et expérimentée pour ce type de service est disponible en continu pour vous aider à atteindre vos objectifs.

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